Développements junguiens : Individuation Magazine

Anima, Animus, Individuation, Archétype, autant de concepts laissés à notre disposition et à notre réflexion par Carl Gustave Jung, éminent Psychologue et Psychiatre suisse (1875-1961).Individuation Magazine est une publication de la Société OTT Partners Ltd située à Londres et qui anime de nombreux séminaires en Europe sur le thème de l'approche junguienne. Ce Magazine en ligne est une véritable invitation à la découverte de l'univers junguien. Univers particulièrement riche et dense alimenté des nombreuses explorations effectuées au fil du temps par celui qui s'avoua vite rebuté par l'aspect matérialiste de la doctrinne freudienne. Ses convictions étaient bien différentes et trouvaient leurs origines notamment dans l'étude des contes, des rites, des arts, des religions et même des doctrines ésotériques comme l'alchimie et l'astrologie.Individuation Magazine souhaite d'une certaine manière établir le lien avec l'héritage de la pensée junguienne au travers notamment de la diffusion d'informations relatives aux lectures, aux formations et aux différents échanges susceptibles d'éclairer les personnes désireuses de s'initier à cette approche particulière de la psychologie humaine.

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Neil BOWDEN

9.25.2007

Danielle Poirier invitée en Belgique et en France

Danielle Poirier sera l'invitée de: Type Association Benelux, le 19 octobre à l'hotel Novotel de Wavre en Belgique. et de l'Association Francophone des Types Psychologiques le 24 octobre à Paris.

La célèbre conférencière animera une journée atelier sur le thème : " La danse des opposés ou le visage caché de la Diversité". Si la perspective d'assister à l'une de ces journées vous tente,Individuation Magazine vous invite à contacter les associations à l'origine de cette belle initiative. Quelques inscriptions sont encore envisageables ...

9.24.2007

Mort et renaissance dans l'oeuvre de Carl Gustav Jung, une transformation qui manifeste la vie de l'âme humaine

Mort et renaissance dans l’Œuvre de carl gustav Jung, une transformation qui manifeste la vie de l’Âme humaine.

De l’Ancien au Nouveau Testament, Jung voit le progrès de la conscience humaine dans l’accomplissement de la fonction transcendante. La mort et la résurrection de Dieu expriment pleinement le drame de la condition humaine. Le phénix, cet oiseau fabuleux, qui, dit-on, se consumait sur des brindilles qu’il avait lui-même amassées et enflammées pour renaître ensuite de ses cendres, telle est l’image la plus expressive de cet appel qui provient du fond de l’âme humaine et nous incite à mourir à soi-même pour renaître rajeuni et transcendés. Ainsi n’est-ce pas en vain qu’il a été perçu au Moyen âge par les théologiens comme une image du Christ car la mort et la résurrection du Sauveur traduisent elles aussi cette voie proposée à la conscience humaine. Pourtant, le christianisme ne semble pas avoir innové dans cette idée, car le mythe était déjà présent dans de nombreuses traditions. Le rôle prépondérant tenu par l’agriculture dans les anciennes civilisations a ainsi été favorable à son expression. A l’image du grain que l’on plante et qui produit ses fruits, le thème du dieu qui meurt et ressuscite s’imposait souvent à la conscience des hommes pour les introduire à l’idée d’une renaissance personnelle. Le mythe d’Osiris en Egypte, ceux d’adonis et de Dionysos en Grèce en étaient les plus clairs témoignages. Ce que l’on appelle la « psychologie des profondeurs » permet, selon les propres mots de Jung, une révélation de l’homme à lui-même. Par l’importance qu’elle accorde à l’inconscient, elle offre à l’être humain l’opportunité d’avoir une nouvelle approche de lui-même dans une prise en considération des forces puissantes résidant en lui. A ce sujet, Jung a eu une vision très personnelle qui l’a amené à se démarquer des idées professées par toutes les églises officielles. Lui-même en convenait, en des temps moins tolérants, il aurait été condamné au bûcher. Toute l’œuvre de Jung s’est bâtie sur sa théorie de l’inconscient collectif. Selon lui, à côté de son inconscient personnel, l’homme dispose d’une structure commune à toute l’humanité formée des expériences connues par celle-ci depuis ses commencements, révélées à sa conscience par l’intermédiaire des mythes, contes et légendes. Réserve inépuisable d’énergie, chaque individu peut s’appuyer sur elle en cas de troubles. Toutes les images qu’elle contient tournent vers un idéal auquel Jung a donné le nom de Soi, «Dieu en nous ». De lui « semble jaillir depuis ses premiers débuts toute notre vie psychique » et vers lui « semblent tendre tous les buts suprêmes et derniers d’une vie »1. Toute personnalité, si elle veut atteindre à une certaine maturité, entretient un rapport avec cette force présente en notre être. A cette volonté correspondait pour les Anciens le mythe du héros. Engendré par une divinité et un mortel, celui-ci est l’image de la difficile construction de la personnalité de l’individu, tiraillé entre sa partie divine et sa partie humaine. Finalement, il trouve ses limites en tombant sous les coups de la fatalité. Une exception cependant, Héraclès, type même du héros accompli. Ses douze travaux, sa soumission à l’élément féminin en la personne d’Omphale, sa mort sur le bûcher lors de laquelle il est divinisé représentent un chemin suivi d’une transcendance qui voit l’âme purifiée. Telle est la renaissance de l’âme proposée à l’être humain. Dans le monde occidental, le Christ l’exprime de façon aboutie. Placé au terme d’une route qu’avaient empruntée avant lui tous les prophètes d’Israël, la valeur de son exemple transparaît dans le passage de l’Ancien au Nouveau Testament.

L’éveil apporté par l’Ancien Testament. Les civilisations païennes ayant côtoyé le peuple hébreu s’étaient représentées l’individu soumis aux lois de l’univers dont les divinités étaient les gardiennes. L’homme restait prisonnier de son destin et n’assurait son existence que dans le respect de ces lois. Avec la tradition biblique, commence une nouvelle étape pour la conscience humaine car subitement Dieu Se révèle. Il apparaît, non comme un potentat tout puissant exigeant une soumission inconditionnelle, mais comme un dieu de rencontre, celle entre deux partenaires qui font chacun un pas l’un vers l’autre. Son intériorisation progressive dans l’âme de la créature donne à celle-ci la liberté. C’est la mystique de l’Ancien Testament, celle qui découle des relations souvent tumultueuses entre l’homme et Dieu, faites de progrès et de recul mais où l’homme s’éprouve dans le mystère de la foi. Cette dernière s’exprime tout particulièrement dans les rapports des hommes entre eux et le mythe des frères ennemis, récurrents dans les récits bibliques, la réaffirme de manière constante. Caïn tuant Abel, l’opposition entre les deux fils d’Abraham, celui légitime et celui naturel, la dispute entre Jacob et Esaü, le drame opposant Joseph à ses frères, chacun de ces épisodes scande la vie des hommes et décide un peu plus à chaque fois du destin du peuple hébreux. Une conséquence ultime de la Révélation est alors le drame vécu par Job. Connaissant pouvoir et richesse, Job, bien qu’éloigné de tout mal, fut réduit par Dieu à la plus extrême pauvreté. Mais par son humilité, son courage et sa résignation, il mérita que la providence lui rende beaucoup. A juste titre, son exemple a été considéré par les théologiens chrétiens comme faisant le lien avec les Evangiles. Sa patience dans la souffrance annonçait pour eux le calvaire du Christ. Saint Grégoire, tout particulièrement, s’est exprimé sur le personnage. Ainsi estimait-il qu’en frappant Job de tous les maux de façon imméritée, le Seigneur manifestait Son amour pour la créature et tentait d’éprouver sa foi. « La souffrance s’assure de la sincérité de l’amour témoignée dans la paix »2 disait le saint homme. Là Jung s’écarte de la pensée des autorités religieuses. Il estimait en effet que l’attitude de Dieu frappant Job du malheur restait incompréhensible car il n'avait rien fait qui mérita ce destin. Par sa splendide résignation, le psychologue zurichois estimait Job supérieur au Créateur dans la mesure où Il avait ignoré sa dignité humaine. Et Jung de souligner la « conscience inférieure » du Très haut, soit « Son absence de réflexion et Son manque de considération pour Son savoir absolu », source d' « inconscience » et d' « irresponsabilité »3. Bien au contraire, l’épreuve connue par Job avait conféré à celui-ci une très haute « tenue morale ». Son acceptation de la souffrance avait permis un progrès notable de sa conscience et en cette occasion « la créature avait dépassé le Créateur »4. L’histoire de Job illustre pleinement le caractère inachevé de la Loi invoquée par les Saintes Ecritures. Résultat de l’alliance entre Dieu et les Hébreux, elle supposait la protection du Tout puissant en échange de l’observance par les hommes de Ses commandements. Mais cette présence introduite par la Loi n’en gardait pas moins un caractère superficiel pouvant tourner au conformisme. Pour cela, Saint Augustin estimait qu’elle n’agissait que de l’extérieur et n’avait pas d’influence réelle dans le salut personnel. Il a toujours été dans la nature des lois de freiner le développement de la liberté humaine et en Occident la conquête de celle-ci s’est opérée peu à peu dans tous les domaines : la liberté religieuse avec la Réforme, la liberté scientifique avec Galilée, la liberté de pensée avec les Lumière. Ainsi dans l’Ancien Testament, Dieu reste encore éloigné de Sa créature et demeure un mystère qu’Il ne nous a pas encore dévoilé. Le Christ apparaît alors et avec lui Dieu dépose définitivement son secret dans le cœur de l’homme. Nouveau Testament et transcendance. Effectivement, en Se faisant homme et en S’offrant en sacrifice, Dieu résout le problème posé par Job. Il vient connaître la condition humaine et par là abolit la distance existant entre Lui et Sa créature. L’idée transparaissant dans l’acte est que la souffrance est une nécessité à connaître, car seul celui qui a souffert accède à la maturité spirituelle et voit progresser sa conscience. Cela Jung l’avait compris très tôt en lisant Schopenhauer. Le philosophe allemand avait bâti sa pensée dans une profonde compassion éprouvée envers toutes les créatures, hommes ou animaux. Des civilisations ayant précédées le christianisme ont eu conscience de ces effets générés par l’épreuve. Ainsi Asclépios en Grèce a suscité la ferveur des foules pour avoir été foudroyé par Zeus alors qu’il voulait soulager la misère humaine en ressuscitant les morts. L’être qui souffre s’adresse avec plus de confiance au dieu qui a souffert. En se tournant résolument vers le monde avec son cortège de malheurs, l’individu se montre pleinement responsable. Jung affirme en effet que si le Christ a accepté son sort jusqu’au bout ce n’est pas pour que nous puissions nous soustraire au nôtre en s’abstenant de souscrire aux exigences qui sont quotidiennement notre lot. A sa suite chacun doit s’assumer et vivre consciemment son destin. « Le Christ voyait toute sa vie, vouée à la vérité selon sa conviction la meilleure, réduite à une terrible illusion. Il l’avait vécue jusqu’au fond dans une absolue sincérité, il avait fait son expérience honnêtement, c’était néanmoins une compensation. Sur la croix sa mission le désertait ; mais comme il avait vécu avec tant d’engagement et de dévouement, il parvint au corps de résurrection. Nous tous devons faire exactement comme lui. »5. Telle est, selon Jung, l’exercice de la fonction transcendante, celle qui « permet le passage organique d’une attitude à une autre, c’est à dire sans perte de l’inconscient ». Cette attitude suggère l’idée de progression, laquelle amène l’homme d’une situation de base à une situation améliorée. Pour notre psychologue, c’est dans une saine confrontation avec notre inconscient que l’individu peut parvenir à cet état. C’est l’exemple du Christ qui, sujet au doute par l’intermédiaire du diable dans le désert, plutôt que de le nier a préféré l’assimiler consciemment et ainsi atteindre à une personnalité supérieure. Jésus est alors un second Adam, l’image de la sagesse immémoriale contenue dans l’inconscient collectif, celle représentée par « l’homme vieux de deux millions d’années » assimilée et transcendée. Abondent dans le Nouveau Testament les images appelant cette transformation. La Nativité, les noces de Cana, lors desquelles Jésus transforma l’eau en vin, la résurrection de Lazare, enfin, la mort et la résurrection du Christ expriment de façon claire cette fonction transcendante évoquée par Jung. De celle-ci donne une image particulièrement significative le fossé existant entre le Fils de Dieu et ses disciples. Judas le trahit, Pierre le renie, la distance est toujours grande entre le maître et les apôtres. Un épisode expressif à cet égard est celui du jardin des oliviers, lors duquel tandis que Jésus priait, ses trois disciples dormaient, une manière simple de montrer le long chemin existant entre l’individu encore immature dormant du sommeil de l’ignorance et la lumière de l’esprit. Cette présence subitement introduite en la personne est représentée par le Saint Esprit, troisième personne de la Trinité. Pérennité du Christ en nous après la mort du Christ, il est Dieu intériorisé au plus intime de soi. La boucle est fermée, l’homme est ressuscité à une vie nouvelle. Principe de liberté, il s’affirme dans le culte des saints et longtemps en Occident les communautés se sont placées sous le patronage de ces hommes qu’avait précisément touché la vie de l’Esprit. L’homme à la croisée des chemins. Ce nouvel état acquis par l’individu à la suite du Christ le nantit d’une responsabilité nouvelle. Mais fort de la liberté apportée par Jésus, il s’en faut parfois de beaucoup qu’il ait capacité à suivre son exemple. C’est ainsi que, dans leur faiblesse, les hommes ont préféré déifier le fondateur de religion et lui rendre un culte plutôt que s’assimiler sa nature en faisant vivre le Saint Esprit en leur personne. « Vous êtes des dieux ! »6 disait le Christ. Cette injonction faite aux fidèles ne fut pas suivie, et, par une installation commode dans la tradition, les chrétiens cédèrent à la facilité en divinisant le Christ. « Le Christ est le modèle qui vit dans chaque chrétien, expression de sa personnalité totale. Mais l’évolution historique a conduit à l’imitatio Christi, par laquelle l’individu ne suit pas la route de sa propre destinée vers la totalité mais au contraire tente d’imiter le chemin que le Christ a suivi »7. A partir de là, les chrétiens firent de Dieu, infiniment bon, l’image du seul bien supérieur et dénièrent au mal toute existence réelle. Cette attitude eut pour conséquence une tendance à opérer une division systématique entre toutes les valeurs régissant le monde et à assimiler au mal tout ce qui paraissait menacer la cohésion sociale. De ce choix, les nombreuses chasses aux sorcières qui sévirent aux différentes époques donnèrent une image dramatique. Tant les hérétiques que les ennemis des Lumières, ceux de l’ordre nouveau ou de la société sans classe étaient condamnés de manière absolue. Si l’homme n’avait pas le sens du discernement nécessaire pour user de la liberté dont le Sauveur l’avait fait détenteur, il courrait le risque de verser dans le fanatisme. Pour lutter contre cette infériorité psychologique, Jung tentait de faire comprendre à ses contemporains la nécessité d’intégrer le mal, de le voir en face objectivement, au lieu de le combattre irrémédiablement. A la sainte Trinité, symbole susceptible d’amener la créature à la perfection, notre psychologie ajoutait la quaternité, expression de cette perfection même. Au Père, au Fils et au Saint Esprit, devait en effet s’associer le diable, lequel avait pour rôle de rééquilibrer la balance entre le bien et le mal. Sa présence permettait de relativiser ce dernier, donnant à l’homme l’opportunité de mieux décider de ses choix. Le bien et le mal n’existent que l’un par rapport à l’autre et l’on devait avoir conscience de l’une et l’autre puissance pour s’engager dans ses actions. Ce nouvel équilibre entre bien et mal doit résulter pour Jung de ce qu’il appelle l’union des contraires, celle en honneur dans la culture orientale. L’harmonie universelle, qui découle de la conjonction des opposés yin et yang, donne à chacun occasion de remettre en question ses convictions et, par une ouverture d’esprit plus large donnée à ses jugement, d’avoir une meilleure connaissance de son âme. La vie et la mort, le bien et le mal, le masculin et le féminin, l’actif et le passif, tout se conjugue pour rapprocher peu à peu l’homme de la vérité. En Jésus Christ, cette dualité trouve sa résolution. Ainsi, l’inconscient et la conscience doivent se compléter harmonieusement. Dans le premier, la deuxième puise ses richesses de manière à s’épanouir dans sa force et sa maturité.

Dialectique du Moi et de l’inconscient, p255. Morales sur Job, III,7. Réponse à Job, p101. Réponse à Job, p104. C.G.JUNG parle, p 83. Jean, X, 34. Ma vie, p321. Lectures conseillées : cliquez sur le titre de cet article Carl Gustav Jung, Dialectique du Moi et de l’inconscient, Paris, Gallimard, 1964,

Carl Gustav Jung, Ma vie, Paris, Gallimard, 1973,

Carl Gustav Jung, C.G.JUNG parle, Paris, Buchet/Chastel, 1985,

Carl Gustav Jung, Réponse à Job, Paris, Buchet/Chastel, 1994,

Anne Bernet, Saint Grégoire, Etampes, Clovis, 2004,

9.03.2007

La Fondation Philemon oeuvre pour Jung

Un travail titanesque est actuellement réalisé par la Fondation PHILEMON en vue de publier en Anglais et en Allemand des milliers de pages de documents inédits de Carl gustave Jung. Manuscrits, séminaires et correspondances non encore publiés ou simplement réputés "perdus" vont ainsi pouvoir être publiés. Au plan clinique comme historique et culturel, l'importance de ces documents égale et dépasse même celles des pièces déjà publiées. Bravo donc au Docteur Stephen Martin, Président de la Fondation Philemon pour cette excellente initiative. Pour visiter le site de la Fondation, cliquez sur le titre de cet article.

Identification of Jungian Type & Individuation Process


IJTI-Process®

The IJTI-Process® questionnaire is a personality assessment designed to provide feedback about an individual's patterns of behavior. The assessment is published by OTT Partners and is based on the theory of psychological types by Carl G. Jung. The IJTI-Process® can be very helpful for undecided students and adults in several ways. It can show how an individual likes to make decisions, acquire information and organize his or her life. The IJTI-Process® can also demonstrate what types of career environments may be best suited his or her personality. With the information provided by the questionnaire, individuals can clearly investigate what careers and work environments may best match their preferences. By utilizing the IJTI-Process® students and even adults are able to construct a more accurate perception of their individual career interests and personal strengths.

The IJTI-Process® questionnaire is available in English, French, German and Russian. Only Certified IJTI-Process® Practitioners can administrate the questionnaire. Before being eligible to become a Certified Practitioner one must first become a Qualified Practitioner with at least one or two years of experience in the use of the IJTI-Process® questionnaire.

IJTI-Process® is an official trade mark of OTT Partners Ltd London. The publisher provides training in Jungian theory and specifics instruments as IJTI-Process® and Team Map Resources®. Successful completion of one of these specific programs certifies practitioners to purchase materials upon which the trainings are based. Certification training is also available internationally through the OTT Partners network of Training Partners and distributors.

Contact: Neil BOWDEN
ott.partners@yahoo.co.uk

Découvrez le musée imaginaire de Jung.

Découvrez le musée imaginaire de Jung.
INTP, Jung avait un imaginaire très développé comme le montre ce superbe ouvrage publié chez Stocks. On y découvre que le psychologue était également un artiste qui se livrait à la peinture, au dessin et à la sculpture dans sa maison de Bollinguen à Zurich, au bord du lac.