Paysagiste DPLG, Docteur en Géographie, Chargée de mission et Ingénieure de recherche à la Bergerie Nationale de Rambouillet, Lamia Latiri-Otthoffer est formée à l’approche typologique junguienne et possède l’accréditation internationale IJTI-Process®. Spécialisée dans les approches du paysage comme outil pour l'aménagement du territoire et pour le développement local, c’est en tant que formateur de formateurs, qu’elle intervient également dans le monde de l’enseignement au sein du Système National d’Appui de l’Enseignement Agricole.
Le 3 juin 2010, c’est à la lumière de la typologie junguienne et de certaines théories cognitives que Lamia Latiri-Otthoffer se proposera d’interroger dans une communication véritablement originale qui sera présentée à l'occasion du colloque international des Types Psychologiques, notre rapport à l’environnement, à la nature et aux paysages. Son objectif ? Voir s’il est possible, par le biais des sciences cognitives et de l’approche typologique notamment, d’apporter des pistes de réflexions significatives sur les causes de la crise environnementale actuelle et sur la portée des politiques du paysage :
Colloque international des Types Psychologiques
Paris le 3 juin 2010.
"Les types psychologiques selon C. G. Jung: quelles perspectives aujourd'hui ?"
Projet de communication:
« Des ouvrages scientifiques de plus en plus nombreux, traitent depuis quelques années de l’envergure de la crise environnementale actuelle et de ses répercussions multiples. Dans Temps et espaces des crises de l’environnement, les auteurs[1] présentent des exemples variés, pris dans les lieux et à des époques différentes. Ils traitent des conflits sociaux qu’entraînent les modes d’exploitation, de gestion et de partage des ressources naturelles, des représentations que les acteurs se font de la crise et des manières de la résoudre… Lors du symposium international[1], sur la Recherches-système en agriculture et développement rural, d’autres auteurs soulignent l’importance des approches dynamiques et de la nécessité d’une meilleure prise en compte du temps, des anticipations des acteurs et des interrelations entre les systèmes et leurs environnement, naturel et socioéconomique pour faire face aux mutations agricoles à travers le monde. Ces travaux pointent les limites du modèle économique actuel et ses conséquences sur le développement des sociétés. Néanmoins, l’ensemble des travaux explorés utilise des approches méthodologiques classiques pour aborder une crise originale et pleine d’incertitudes, qui nécessiterait de revisiter la manière de la penser et les outils méthodologiques disponibles pour l’analyser tant au niveau du diagnostic que de l’action.
Face à cet enjeu théorique et compte tenu de mon statut professionnel spécialisé sur le paysage comme outil de développement local, j’ai eu besoin de faire un retour réflexif sur mes pratiques, en sortant des approches méthodologiques standardisées pour explorer d’autres pistes susceptibles de faire du paysage un outil pour le «développement durable». Constatant que les approches méthodologiques issues de mon champ disciplinaire (géographie, sociologie) ne me permettaient pas d’expliquer les nombreux décalages associés à la « Crise », il m’a semblé tentant de tester la valeur heuristique et l’efficacité des sciences cognitives et de la psychologie pour étudier et comprendre les raisons de ces incohérences et, ainsi, de faire évoluer les modes d’analyse de la crise environnementale. »
[1]Paysagiste DPLG, Docteur en géographie, chargée de mission à la bergerie Nationale de Rambouillet. A obtenu l’accréditation en psychologie jungienne (IJTI-Process®)
[1]Corinne Beck, Yves Luginbühl, Tatiana Muxart, 2006. Ed Quae
[1]Michel Sebillotte, 1994. Symposium International, Montpellier